Rencontres À LA MSH 2008-2009-2010

Maison des sciences de l'homme, 54 bd. Raspail, salle 214 - Paris 6e, à 20h30, M° Sèvres-Babylone

17 octobre

Isabelle Floc'h et Arlette Pellé, L’inconscient est-il politiquement incorrect ? Le complexe de castration, l’œdipe, le traumatisme, la fonction paternelle, les jouissances, tous ces concepts connus sont repris et réactualisés pour y faire entendre la différence entre celui qui se fait objet des fictions sociales, celui qui parle au nom de ces discours et le sujet qui, confronté à la vérité de son inconscient, parle au nom de son désir, avec la participation de Geneviève Bine Vialet.

27 octobre

Vanina Rechtman, présente son livre La psychanalyse face à ses détracteurs, La psychanalyse est ici en débat avec l'herméneutique (en montrant comment le freudisme en modifie son histoire), avec la science (en partant de la querelle entre les sciences de la nature et les sciences de l'esprit), enfin avec la philosophie du langage (puisque Wittgenstein se présentait comme un «disciple» de Freud). Trois temps, trois débats, trois perspectives théoriques dont les racines permettent de renouer le fil d'un conflit moderne des paradigmes. Avec la participation de Nabile Farès et Christian Hoffmann.

5 novembre

Philippe Julien présente ses travaux autour  du  séminaire XVIII de Jacques Lacan, « D'un discours qui ne serait pas du semblant »

19 novembre

Paul Laurent Assoun «Freud et les sciences sociales. Psychanalyse et théorie de la culture», avec la participation de Gérard Pommier.
La psychanalyse, en introduisant le point de vue de l'inconscient au cœur de la psychologie, a modifié radicalement le savoir de l'homme. Le but de cet ouvrage est de produire le bilan de sa contribution spécifique aux sciences sociales fondé sur une reconstitution vivante de la genèse et de la thématique de la position de Freud sur la Culture. Enfin les philosophes y verront questionné le statut épistémologique de la psychanalyse face aux sciences de l'homme. Le retour à l'origine du débat «psychanalyse et théorie de la Culture» permet enfin de percevoir les retombées les plus actuelles du malaise de la civilisation.

 12 décembre

Maire Lise Lauth, Ella Sharpe lue par Lacan, avec la traduction inédite des écrits. Textes traduits pour la première fois en français ; ils donnent un nouvel éclairage sur la psychanalyse telle qu’elle se pratiquait dans les années 30 en Grande Bretagne. Avec la participation de Robert Samacher et de Jean Triol.

 13 janvier

Alain Didier Weill et Moustafa Safouan, «Travailler avec Lacan». Trois générations d'analystes - anciens analysants et anciens analystes en contrôle, marqués par les scissions qui ont contribué à modeler la communauté psychanalytique (1953, 1963 et 1981) - évoquent ici le travail avec Lacan : dans l'analyse, son aptitude à manier la dimension affective afin de rendre l'analysant disponible pour le travail de l'inconscient; sa manière de nouer les catégories (l'imaginaire, le symbolique, le réel); sa capacité à former des analystes capables de théoriser à leur tour ; sa disponibilité fondée sur la façon qu'il avait de s'adresser au sujet de l'inconscient ; sa conception de la responsabilité de superviseur, qui ne consiste pas à apprendre la psychanalyse à l'analyste, mais bien à l'aider à apprendre quelque chose de sa propre pratique ; sa faculté à saisir la culpabilité ailleurs que là où la conscience morale croit la trouver.

21 janvier

Isabelle Floc’h, «Virginie Woolf et la mélancolie».  Premier séminaire. «Nous poursuivrons l'exploration de l'œuvre de Virginia Woolf dans son rapport avec la mélancolie. La figure maternelle  aura hanté l'écrivain toute sa vie. C'est à elle que s'adressait ses premiers écrits, dans une quête éperdue de reconnaissance. Nous approfondirons l'enjeu inconscient du stade du miroir pour le sujet en rapport avec le regard de l'Autre maternel. Nous reprendrons la question de l'anorexie et de la forclusion du sexuel pour Virginia Woolf, et celle de la tenue si problématique d'une image de soi pour le sujet mélancolique.  Plus précisement, nous tacherons de montrer comment l'écriture aura fait métaphore du désir maternel, métaphore forgée par Virginia à partir des idéaux de sa mère.»

6 février

Gérard Pommier, présente le numéro 14 de la revue Clinique lacanienne". De la sexualité au symptôme, de la nature au langage, des nerfs à la pensée, de la douleur à la jouissance, le corps est là s’insinuant dans les sujets et dans les disciplines, même dans celles qui pensent avoir peu de rapport avec le corps. Les significations du corps et les aventures du désir – ses aventures, sa fixité ou sa stagnation –, dépendent du rapport entre corps et signifiant. Corps troublés et troublants, lesquels de nos enthousiasmes et de nos dégoûts seraient sans aucun rapport au corps ? Avec la participation de Olivier Douville et Gorana Manenti.

18 mars

Isabelle Floc’h, Virginie Woolf et la mélancolie . Deuxième séminaire

20 mai

Isabelle Floc’h, Virginie Woolf et la mélancolie. Tercer séminaire.

23 septembre

Isabelle Floc’h, Le féminin et l’écriture, ou le roman comme Nom du Père

2 décembre

Philippe Julien fera deux conférences à partir desquelles nous entendrons ses positions par rapport à certains points concernant les homosexualités.

6 janvier 2010

Philippe Julien fera deux conférences à partir desquelles nous entendrons ses positions par rapport à certains points concernant les homosexualités.

13 janvier 2010

Isabelle Floc’h, Le féminin et l’écriture, ou le roman comme Nom du Père

 17 mars 2010

Isabelle Floc’h, Le féminin et l’écriture, ou le roman comme Nom du Père

19 mai 2010

Isabelle Floc’h, Le féminin et l’écriture, ou le roman comme Nom du Père

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